Asie,  Sri Lanka

Fini l’Asie de l’Est : Sri Lanka

Coucou ! Tu aimes le Sri Lanka ? Moi, eeeeh… C’est compliqué.

Introduction

Et pourtant, pourtant, je me sens inspirée par ce pays. Je me sens tellement inspirée que cet article est déjà à moitié écrit depuis novembre de l’année dernière (alors pourquoi suis-je si longue ?!). C’est notamment en narrant mes aventures à mon retour que je m’en rends compte. En effet, je ne cesse de prendre le Sri Lanka en exemple lorsque je veux pointer de “mauvaises habitudes” de nombreux pays d’Asie du Sud (sans vouloir faire ma néo-colonialiste). Cela dit, bien évidemment, tout n’y est pas négatif, bien au contraire ! Mais, le Sri Lanka est sûrement le coup de grâce pour mon moral et le début de ma grave dépression écologique.

C’est au mois de septembre que nous nous rendons dans cet endroit qui a eu plusieurs noms et vu passer bien des colonialistes (Néerlandais, Portugais ou Anglais, un peu comme partout en Asie en fait), anciennement connu sous le nom de Ceylan.

Niveau tourisme, on nous précise et nous lisons avant de nous y rendre que peu importe la saison, il y aura toujours un côte qui aura le soleil, que ce soit à l’est ou au sud. Pendant que je lis sur plusieurs sites que nous ne serons jamais déçus par le temps puisque ce ne sera jamais tout le temps humide, même à la période de mousson, je me marre très doucement d’un rire jaune foncé. Comme si c’était un rituel, peu importe où nous allons, et principalement sur la côte est puisqu’on nous dit qu’en septembre, aller dans le sud est comme vouloir rechercher la pluie à tout prix (dommage, ça avait l’air prometteur !) nous avons de la pluie à chaque fois. Chaque arrivée à un endroit se couple avec une pluie battante… La déception commence ici, mais ce n’est pas la faute du pays.

Les démarches administratives

Avant de se rendre au pays, comme pour plusieurs pays d’Asie, il faut demander un visa d’entrée, appelé ETA pour le Sri Lanka, que l’on peut demander en ligne. Mais dans notre grande chance, quelques jours avant notre application, plusieurs pays sont devenus exempts de frais pour le visa de 30 jours, dont l’Union Européenne entière ! Mais il faut tout de même faire une demande et avoir une lettre d’approbation pour entrer au pays.

Le vif du sujet

Si le Sri Lanka reste cher à mon cœur, c’est pour son immense biodiversité, j’y ai vu des oiseaux tous plus beaux les uns que les autres, absolument génial pour ma nouvelle passion ornithologique ! D’ailleurs, le Sri Lanka a l’une des biodiversités les plus riches de l’Asie, puisque selon notre cher Wikipedia (qu’il faut soutenir, arrêtez de défiler la page, bande de vilains), 27% des plantes et 22% des mammifères sont endémiques dans l’île ! C’est impressionnant, je dois l’admettre et c’est un vrai régal, enfin presque (à détailler plus tard, évidemment). L’une des choses absolument à faire là-bas est un safari et je peux vous garantir qu’en choisir un n’est pas une chose aisée, car ils ont chacun leur particularité selon ce que l’on préfère voir. Nous pouvons voir de nombreux éléphants, des léopards, des singes, beaucoup, beaaaaucoup de paons sauvages, des ours ou encore des pangolins.

Une toute petite grenouille trop mignonne
Mue d'un insecte pris par Dante

De nouveau, je ne peux pas en rester là et je dois y ajouter mon grain de sel, au goût très amer : le pays fait partie des 25 mal-nommés (je trouve) “points chauds de la biodiversité”… Un peu en résonance avec “c’est chaud un peu la situation là-bas pour les petites bêtes et plantounettes”. Mais en réalité, c’est un bien triste titre, puisque ça signifie que malgré une biodiversité si riche, peu de mesures sont prises pour les conserver et la biodiversité est menacée par les humains (tiens, c’est nouveau).

Miamiamiam

Un fait inutile mais que je trouve intéressant en lisant la page Wikipedia est que ce pays est l’une des plus vieilles démocraties d’Asie. Si cette petite île au large de l’Inde est connue, c’est tout de même principalement pour son thé noir de Ceylan, dont nous pouvons voir beaucoup de magnifiques plantations de thé dans tout le pays. L’un des avantages de ce pays pour le visiter en fait est sa taille : c’est très facile de tout visiter en un mois ! Mais comme nous faisons un workaway à Ella et perdons du temps pour aller LOUER UN TUKTUK à Colombo (oui, oui c’est possible), nous ne visitons pas le nord et comme selon d’autres touristes le sud est victime d’une mousson incessante, nous n’allons pas au sud non plus.

Ainsi donc, penchons nous un peu plus sur notre expérience au pays cinghalais.

De Colombo à Kandy

Nous atterrissons à Colombo, ou du moins Negombo où se trouve l’aéroport international. Ce dernier se trouve à une heure et demie en bus de la capitale, ce qui est un fait assez important que nous ignorions.

Colombo

Avant toute chose, à l’aéroport, nous prenons notre carte sim, avec plusieurs compagnies et plans disponibles. Comme à notre habitude, nous visons le moins cher, qui se trouve être Hutch. Mais très honnêtement, après avoir essayé, ça va peut-être changer, mais la couverture de réseau dans le pays avec cette compagnie n’est pas bonne, et ce même à peine à une heure de Colombo où je vois le premier “G” de ma vie sur mon portable, G pour “gangrène” (ou parmi les lettres que l’on peut voir sur notre téléphone 4G+, LTE ou encore H, G est la pire).

Il semblerait que le meilleur opérateur soit dialog. Je ne me souviens pas des prix exacts mais je ne pense pas que ce soit beaucoup plus cher que Hutch.

La seule photo de Colombo que nous avons, par Dante

Dès le début, nous préférons nous rendre directement à Kandy. Colombo n’est pas très populaire touristiquement et très honnêtement je comprends pourquoi. C’est un bordel sans nom, avec aucune beauté ou architecture, culture, endroit historique intéressants. A ce jour, c’est l’un des endroits que j’aime le moins, si ce n’est le premier. Je lui desservirais bien une couronne pour qu’il ait au moins un seul intérêt pour moi.

Le bus au départ de l’aéroport vers la gare de Colombo (qu’il faut bien chercher), coûtant 1 500 LKR (roupie Sri Lankais, ~7,30€), ne s’arrête pas exactement à la gare. Il s’arrête en vérité à sept minutes à pied. Ce n’est pas grand chose, mais sans carte, on se fait facilement duper. En effet, les conducteurs de tuk-tuk et taxis voient ça comme une aubaine et nous sautent dessus (littéralement, à mon grand désarroi : chaque descente de bus s’accompagne d’un moment inconfortable et ce dans de nombreux pays en Asie, surtout que j’aime avoir mon espace). Mais ce n’est pas tout, ils nous font croire que cette gare indiquée sur la carte n’est pas la bonne, que celle pour nous rendre à Kandy est en fait bien plus loin, avec ce qu’est, maintenant je sais, l’argument favori : “je connais, hé attends, je viens d’ici quand même”.

Heureusement que j’ai vérifié sur mapsme (une application de carte utilisable hors-ligne si on télécharge les cartes au préalable)à l’avance que cette gare est bien à sept minutes, de ce fait nous y allons tout de même, juste au cas où.

Surprise ! C’est le bon endroit. On dirait que les gens du coin ne connaissent pas si bien que ça en fait…Ou alors se pourrait-il que…? Noooon.

Si. Première leçon du Sri Lanka : il est impossible de faire confiance à qui que ce soit. QUI QUE CE SOIT, d’autres exemples vont venir plus loin et c’est bien dommage car évidemment certaines personnes veulent vraiment vous aider ! Mais non, le doute s’installera toujours. Au moins, on est mis dans le bain sans tarder.

Bref, nous arrivons au bureau pour acheter notre billet de train et le bureau n’ouvre que deux heures plus tard, mais nous voyons déjà une queue… Étonnés, nous demandons s’ils veulent aussi acheter un billet et en fait, plus tard, il se trouve que la queue est immense. Sur internet, nous lisons qu’il est préférable d’être en seconde classe mais une autre petite chose à savoir, les billets de train partent très vite. Peut-être sommes-nous en période de vacances scolaires ou nationales, mais que ce soit pour le premier train de Colombo à Kandy, plus aucun billet de la 1ère ou 2nde classe n’est disponible, puis ensuite de Kandy à Ella non plus, alors que cette fois-ci, nous nous y prenons deux jours à l’avance… Ce qui n’est pas suffisant car toutes les places sont vendues. Les billets sont même vendus jusqu’à une semaine plus tard !

La file d'attente pour acheter le billet de train vers Kandy

La file d’attente pour acheter le billet de train vers Kandy

Si vous voulez éviter tout ce casse-tête, entre avoir à débusquer le mensonge, marchander, attendre ou que sais-je encore, vous pouvez réserver sur Bookaway pour un prix raisonnable : ici.

Après, le train jusqu’à Ella est de loin le plus touristique (merci Instagram…) mais à raison.

Bon premiers dans la file, nous obtenons notre billet en 3ème classe : il semblerait que nous allons nous aussi devoir courir et sauter dans le train en route pour espérer avoir un bout de banc pour sept heures de trajet. Enfin en vérité, cette classe n’est pas mal franchement. Les locaux nous cèdent leur place plusieurs fois sous le simple prétexte d’être touriste, je présume, nous n’acceptons pas évidemment, mais apprécions le geste (oh ! De la gentillesse pure -j’exagère, bien sûr-).

Kandy

Mais enfin, nous voilà à Kandy, la seconde plus grande ville cinghalaise, qui vaut tellement plus le détour.

Deuxième déception… la nourriture. Je plaçais de grands espoirs en toi, Sri Lanka, et pourtant tu me fais le coup des Philippines ? Pourquoi, le sel ? Pourquoi ?!

Il y a bien des choses délicieuses, comme les kottu, ces genres d’omelettes très bruyantes (qu’est-ce qu’elle dit…), sambal : une sauce pimentée pour accompagner les plats ou encore “hopper”, comme des crêpes en forme de bol à la farine de riz… Mais elles sont trop souvent gâchées par une tonne de sel. Niveau nourriture de rue, quasiment tout est frit (un peu comme des nems ou samoussas au curry, avec des patates, carottes, oignons, curry…) et très huileux. Et pour finir, les mêmes choses reviennent sans cesse, au revoir appréciation de nourriture diverse et variée (je vais être un peu cocorico mais c’est un peu un handicap d’être Français quand on voyage) donc oubliez tout de suite le “manger sain”.

Quelques exemples de ce que l’on peut trouver dans un marché local question nourriture :

Allons, tout n’est pas mauvais (Marjolène, tu es ma boussole de la nuance), mention spéciale aux “roti”, des genres de crêpes fourrées et spécialement celles du petit-déjeuner, fourrées à la noix de coco. Dante adore par exemple les “kokis”, des desserts frits (extrêmement huileux et sucrés selon moi). L’un des plats que nous mangeons souvent lorsque nous mangeons hors des restaurants est un peu à la Dal Bhat du Népal (ce sera le prochain pays, et là je peux dire que j’ai hâte de raconter cette aventure ! ♥), à savoir du riz au milieu avec autour des légumes et du curry.

Pour manger finies les baguettes (je parle de celles en bois car cela fait bien trop longtemps que les baguettes de pain sont finies pour moi). Mais finis aussi les couverts, puisqu’au Sri Lanka, on mange avec les doigts. Enfin, c’est un “on” hypothétique, moi-même je n’ai jamais mangé avec mes doigts, car comme sonne en moi une cloche qui me rappelle que l’hygiène, c’est important surtout quand le savon n’est pas disponible partout (cf. “le coup des Philippines”…).

Exemple de personnes qui se nourrissent avec les doigts

Mais bref !  À Kandy, nous ne mangeons pas seulement, nous nous promenons car c’est une agréable ville autour d’un lac, hôte du Temple de la Dent de Bouddha, où nous n’irons pas mais pour lequel nous nous ferons accoster de façon plutôt violente et inquiétante pour y aller. Le prix est déjà un énorme frein puisque le ticket ne coûte pas moins de 14€ (pour voir une dent, merci), donc à moins d’être un fervent disciple ou de vouloir remplir la “liste des choses à faire au Sri Lanka” d’internet, je ne vois pas bien l’intérêt. D’autant plus que nous pouvons voir le temple de l’extérieur… Mais si le prix est un frein, notre absence de foi la ceinture de sécurité (je me tais), nous nous trouvons face à un mur à pointes explosives : un homme vient nous voir alors que nous observions avec bonheur des corbeaux curieux qui s’approchaient de nous. Il nous accoste en nous disant qu’il travaille au temple et qu’il va nous y guider.

Donc, de un, nous jouons avec nos co-citoyens corvidés, ce qui clairement pour cet homme semble loufoque, mais préférons de loin entretenir des relations avec des êtres vivants (extrêmement intelligents, je n’apprends rien à personne) qu’avec une dent d’un supposé saint-homme, qui selon la légende d’un tel qui pense que peut-être machin était passé par là et s’était fait opérer d’une rage de dents à coup d’os en ivoire d’éléphant de mer et que conséquemment il est entré en nirvana… Bref, on voit vite le tableau ! Et j’avais dit que je me taisais.

Bon, pour ceux que ça intéressent et qui sont moins « fermés d’esprit » que Dante et moi, cliquez sur le lien pour l’histoire de la fameuse dent dont personne n’est capable de prouver la véracité (étonnant…).

Nos amis les corbeaux

Deuxièmement (qu’est-ce que je m’égare), nous ne souhaitons pas être guidés puisque nous ne voulons pas y aller. Ainsi cet homme décide de patienter car je crois qu’il pense que nous lui mentons et que nous allons nous rendre au temple par nous-même, ce qui ne serait pas illégal. Au bout d’un moment, visiblement agacé que l’on puisse “prétendre” nous attarder autant devant des oiseaux sans intérêt (je suis dans l’hypothétique mais je ne serais pas surprise), il s’énerve et vient nous crier qu’il faut que l’on y aille maintenant car le temple va bientôt fermer mais nous lui expliquons, à nouveau, que nous n’irons pas à son temple de la dent.

Et paf, un autre oiseau bien placé !

Alors que nous continuons notre chemin le long du lac, nous réalisons à quel point la faune est riche : nous pouvons voir de nombreux autres oiseaux magnifiques tels que des martins pêcheurs ou des canards aux motifs rares, des varans malais endémiques au Sri Lanka appelés kabaragoya (des varans -gigantesques lézards pour les plus ignorants, au bon sens du terme- de l’eau, site en anglais qui explique la différence entre deux varans du pays) ou que sais-je encore. Enfin bref, un vrai paradis pour des amateurs de la nature comme nous ! Mais cela n’est pas du tout au goût de Monsieur qui nous poursuit pendant tous nos trajets et nos arrêts donc nous lui demandons s’il pouvait arrêter de nous suivre car c’est évidemment inquiétant et inutile. Il feint de ne pas comprendre, nous crie un peu dessus, attend encore un peu puis finalement véritablement agacé, s’en va.

Le fameux martin-pêcheur, à ne pas confondre avec marin-pêcheur
Pour avoir l'échelle
Kabaragoya

Sauf que dans mon itinéraire (le fameux, le voilà !), nous devions passer devant le temple d’une dent pour aller dans la réserve de Udawattakele. Et désormais j’ai peur de croiser cet homme car il est vraiment intimidant. En plus, nous nous perdons un peu pour trouver cette forêt, ou plutôt nous perdons-nous complètement et nous croisons des singes, puis atterrissons à une base militaire, avec un autre type de singes, armés de mitraillette qui nous disent que l’entrée n’est pas là…nous l’avions deviné.

Cette réserve est un triste exemple du fait que le pays soit un “point chaud” car elle est gravement en danger et le gouvernement n’a aucun plan pour protéger cet espace habité par de nombreuses espèces endémiques… De plus, sur wikipedia, je lis des choses du style “un couple non marié n’a pas le droit de visiter les lieux”… Charmant.

Nous ne la trouvons jamais mais de toute façon, après avoir demandé à l’office de tourisme, l’agent nous indique que les réserves sont pour la plupart fermées à cause des sangsues trop nombreuses (et moi, les sangsues ça me connaît… et là je pensais avoir relaté mes aventures en Australie comme à mon habitude, mais après avoir été relire mes articles dans le pays austral, il semblerait que je n’étais plus d’humeur à l’écriture. J’ai donc mis hors-ligne l’article sur la Tasmanie pour lui refaire une beauté car honnêtement, je ne rends pas du tout justice à cette fabuleuse aventure, où notamment une sangsue a profité de moi pour un bon repas pour la première fois de ma vie. Depuis, de toute façon, pas moins de huit sangsues se sont servies de mon sang si précieux). D’ailleurs, cet homme est lui aussi plutôt agressif quand nous lui soumettons notre projet pour les lieux que nous voudrions voir au Sri Lanka, mais comme à notre habitude, nous ne sommes pas vraiment renseignés (c’est aussi un peu pour ça que nous sommes précisément là, non ?), mais puisque nous avons un workaway prévu à Ella pendant une semaine, nous devons faire des sacrifices. Ainsi Nuwara Eliya, l’un des lieux les plus touristiques du pays pour ses paysages, ne se trouve pas dans notre liste. “Ô! Malheur! Ô combien nous sommes stupides” est l’idée principale véhiculée par cet agent mais d’une façon à l’antithèse de professionnelle. Qui sur Terre peut prévoir un voyage au Sri Lanka sans prévoir Nuwara ?! Qui prévoit d’aller au sud du pays pendant la période de la mousson ?! Et bien, mon ami, renseigne-nous plutôt. Car quand nous lui posons des questions, nous ne trouvons pas beaucoup de réponses outre les critiques. Nous ne pouvons pas vraiment mentionner le workaway toutefois, puisque pas vraiment illégal, le statut de cette activité est très flou et souvent mal perçu par les autorités (un peu comme du travail illégal).

Mais bref, observer les animaux autour du lac, manger salé et se faire agresser, c’est à peu près tout ce que nous faisons à Kandy, avant de prendre notre train en direction de Ella donc, pour aller chez Ishanka pour un workaway d’une semaine. Je dis plus haut que les billets de train sont tous vendus même une semaine à l’avance mais nous décidons tout de même un matin d’aller à la gare pour nous renseigner et par grande chance, deux voyageurs se sont désistés ! Nous sommes dubitatifs mais ça semble un réel désistement et non pas une étrange arnaque : la chance nous sourit.

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