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Sri Lanka : Comment organiser son propre tour en tuktuk !

Il est temps, je dis bien, il est temps que j’écrive enfin ce dernier article concernant le Sri Lanka. Quel est le meilleur moment qu’au bout d’ une année de latence ? Durant toute l’année précédente, sûrement. Pour que ce soit moins long et surtout plus pratique, je vais diviser cet article en deux : les côtés plus techniques et le récit à proprement parler. L’un pourra intéresser certains et vice-versa. Commençons donc par le côté technique. Le récit se trouve par-là !

Si la meilleure façon de visiter le Viêtnam est à bord d’une moto, sans aucun doute, la meilleure façon ici c’est en tuk-tuk ! Nous ne savions même pas que c’était possible, mais si, les amis !

Mais qu’est-ce qu’un tuk-tuk, diront peut-être certains ? Ce sont ces trois -roues que l’on peut voir souvent, comme une moto agrémentée d’un toit, et d’une sorte de remorque sur deux roues… Enfin on en trouve de toutes sortes.

C’est Ishanka qui nous laisse caresser l’idée de la possibilité de louer un tuk-tuk. Au tout début, nous n’y pensons pas trop, puis quand vient le moment du départ, nous commençons de plus en plus à nous laisser tenter par cette idée folle. Nous lisons beaucoup et trouvons que cela est en fait assez simple.

Nous partons dans le centre de Ella pour essayer d’avoir des prix, mais impossible. Selon eux, le seul endroit où nous pouvons en louer un serait Colombo… Ce qui est embêtant, car nous en venons tout juste. Nous pensons un moment louer un scooter (un chacun étant donné que nous avons tout deux deux sacs à dos), mais ce n’est pas aussi idyllique que de louer notre propre tuk-tuk, même si le prix est nettement différent. Sinon vous pouvez vous faire livrer le tuk-tuk peu importe la ville où vous êtes, mais le prix sera beaucoup plus conséquent ; pour nous, mieux vaut retourner à la capitale, aussi détestable soit-elle. 

En vérité, l’agence se trouve à Negombo (alors là, retour complet au point de départ puisque l’aéroport est lui-même là-bas).

Montage de tuk-tuk

Mais alors, quels sont les pré-requis pour louer un tuk-tuk ?

  • Premièrement, il va falloir obtenir votre permis temporaire Cinghalais, dont la demande se fait à AA, soit Automobile Association Ceylan. Le tout se passe très rapidement et en 2019 nous payons 4 400 LKR, soit environ 22€.

Vérifiez bien que l’agence est ouverte au moment où vous voulez vous y rendre.

Cette adresse se trouve à Colombo et comme nous avons un petit peu galéré à la trouver, voilà une carte au départ du studio photo Angel Arts chez qui nous prenons nos photos d’identité (étant donné que c’est une adresse bien précise,  :

J’ai fait de longues recherches par rapport au permis pour écrire cet article car je trouve différentes informations comparé à notre expérience :

Au moment où je fais ma demande, je n’ai pas de permis international (mais oui, rappelez-vous mes évocations de stress à Bali et au Viêtnam notamment). Cependant, j’ai une traduction anglaise de mon permis que j’ai fait faire en Australie. (Pour rappel : comme il faut faire la demande avant de quitter la France, étant donné que j’étais partie au Japon et que je n’avais pas prévu de conduire là-bas, je n’ai pas trouvé utile de faire la demande…)

Cela dit, je lis sur plusieurs blogs qu’il faut être en possession de ce permis international, et je lis aussi qu’il faut aller dans deux agences (l’autre étant le département de la circulation routière), mais peut-être que ces informations sont datées car je n’ai eu aucun problème avec une simple traduction de mon permis (il faudra absolument soit une traduction ou le permis international de toute façon).

A l’agence, je présente ainsi mon permis et la traduction, mon passeport et je remplis un questionnaire. Comme il faut 2 photos d’identité, nous allons en faire faire (un peu plus que nécessaire d’ailleurs car c’est toujours bon d’avoir des photos en rab, nous payons 600 LKR, environ 3€, pour 4 photos d’identité). En revenant, nous attendons à peine que déjà ils me délivrent un papier qui justifie que je peux conduire les tuk-tuk (youpi !) et ma carte qui est mon permis temporaire pour 6 mois. Je dois m’acquitter des 4 400 LKR et on est bon !

Dante, lui, passe par notre agence de location pour faire son permis pour 35€ mais il a bien un permis international. Mais comme l’agence s’en occupe, je ne sais pas ce qu’il en est.

Au passage, plusieurs fois, les Cinghalais nous confient un peu avec dépit que si eux veulent conduire un tuk-tuk, ils sont obligés de passer un test écrit ; j’ose espérer que ce sont des gens qui n’ont aucun permis, sinon il y aurait comme une inégalité. 

Et quel est le budget estimé ?

Nous payons environ 10€  par jour pour louer le tuk-tuk et à titre d’exemple, nous payons souvent entre 150 à 200 LKR le litre (entre 0.75 à 1€), sachant que nous remettons de l’essence (pas toujours le plein) à peu près tous les jours puisque nous parcourons de grandes distances.

Un petit conseil, prenez des bouteilles vides et remplissez-les d’essence aussi, ça laisse l’esprit plus tranquille et parfois, si vous vous aventurez loin des villes, il se peut que vous n’ayez pas de stations avant longtemps.

Mais, Sri Lanka (après avoir écouté un podcast sur France Culture, il semblerait que nous ne prononcions pas l’article…) est un petit pays qui se visite très facilement et même si le tuk-tuk ne va que jusqu’à environ 40 km/h (légalement vous n’avez pas le droit d’aller au-delà), beaucoup de gens se plaignent de ça sur internet mais pour Dante et moi c’est une occasion d’admirer le pays d’une façon plus lente et en totale liberté. Les locaux s’amusent souvent de nous voir au volant, et notamment moi naturellement, parfois certains nous parlent que par ce prétexte, ce qui est d’autant plus intéressant !

Où ?

Comme à mon habitude, je prépare un itinéraire. Je le répète fréquemment dans mes articles, mais je suis souvent désignée pour décider des lieux que l’on va voir.
 Premièrement, je pense qu’étant donné que j’ai une formation de touriste (non bien entendu, c’est tourisme mais elle ne me sert à rien sur le plan du travail donc c’est plutôt un peu comme ça que je la considère) je pense que les gens avec qui je voyage estiment que c’est un peu mon rôle. Un peu comme si vous travailliez dans l’informatique, toute la famille et les voisins de la famille, ainsi que les cousins du dernier degré vont vous envoyer un message pour savoir pourquoi Windows a planté (pourquoi t’as Windows déjà ? Non, je ne pense pas à Mac).

Deuxièmement, quand je commence à voyager (au Japon), j’avais fait des études de japonais, et y suis allée seule pendant deux mois. Ainsi, quand j’y retourne avec Hugo, Aurélie et Thomas, je pense qu’ Hugo et Thomas estiment qu’Aurélie (que j’ai rencontrée à la fac de japonais) et moi avons des pré-requis en connaissant mieux le pays et comme nous en parlons la langue, ce sera notre devoir. Et, comme j’y suis déjà allée, je connais pas mal de choses… Ce qui me suit pour les voyages avec Aurélie où je me complais dans la réalisation d’itinéraires, et nous perpétuons cette tradition avec Dante.

Je ne sais pas pourquoi je me suis égarée là-dedans, mais j’en avais marre de me répéter sans donner l’explication.

Bref ! Je concocte donc un itinéraire comme suit (sur un fond de carte pirate puisque c’est l’itinéraire de mon imaginaire) :

(Cartes faites sur maphub, qui me donne de grands espoirs !)

Negombo – Sigiriya – Ritigaya Wilpatu  – Parc National de Safari Wilpattu – Trincomalee – Batticaloa / Passikudah – Pottuvil / Arugam Bay – Parc National de Udawalawe (2 jours) – Ella – Horton Plains (2 jours) – Sinharaja (2 jours) – Negombo

Negombo – Sigiriya (2 jours) – Namal Uyana – Trincomalee (2 jours) – Passikudah – Arugam Bay – Ella – Ambawale – Udawalawe (2 jours) – Sinharaja (2 jours) – Colombo – Negombo

Nous sommes en fait limités par le fait que Sri Lanka a deux saisons, où la pluie s’abat soit sur la partie sud, soit sur la partie ouest du pays selon les mois.

Quand ?

Je viens d’en parler, mais le pays connaît une période de mousson à des moments différents :

  • Ainsi donc, pour visiter l’ouest et le sud (cela inclut le centre avec Ella et Nuwara Eliya), favorisez les mois de décembre à mars.
  • La côte est et le nord eux se visiteront plutôt durant les mois d’avril à septembre (à priori, mais notre expérience n’illustre pas cela du tout)

Pourquoi ? Comment ?

(Lien vers l'article du récit)

Avec qui ? Pendant combien de temps ? Que de questions qui ne trouverons de réponses que par vos attentes. En attendant, je vous donne rendez-vous dans mon article sur le récit de Dante et moi au pays des épices.

Un commentaire

  • Marji

    Toujours intéressant de connaître les aspects pratiques et les prix notamment. Bizarre pour l’histoire du test écrit pour les locaux… J’espère que ta supposition est bonne ! Bon en tout cas, ça a l’air d’être une chouette alternative le tuk-tuk. J’ai pas compris pourquoi tu as mis 2 cartes avec 2 itinéraires différents ?
    Et donc les gens du Sri Lanka s’appellent les Cinghalais ? C’est un nom d’ethnie ?
    Ok, donc ça te plaît bien de faire les itinéraires, même si c’est un choix un peu poussé par les attentes des autres, right?

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