Préambule

Quézako ? C’est une période de 4 jours de comptage international d’oiseaux dans le but d’aider nos amis ailés, pour en savoir plus sur l’état de santé de la population des dinosaures (oui, j’insiste). Puis reconnaître une urgence : que leur déclin est effectif, et donc pour mieux agir.

Il suffit de passer pas moins de 15 minutes par jour pour recenser toutes les espèces vues, entendues… présentes ! Au-delà d’être un bon moment pour se concentrer un peu plus sur nos compagnons qui partagent bien souvent les mêmes territoires que nous, c’est aussi une bonne excuse pour aller prendre l’air. Tout le détail est donné dans le lien présent dans le sous-titre.

On voit des timides connexions entre les oiseaux et moi quand j’explore mes photos de voyages, apparemment plutôt depuis l’Irlande en 2014, où je fais le portrait d’un corbeau freux. Une question vous taraude, je le sais… Mais, l’Irlande ? Oui, j’ai plein de trous dans ce blog.

Puis, au Japon, on voit que je m’en rapproche de plus en plus : moineaux de montanus (pour être exacte dans la famille de montanus saturatus… ce n’est pas une blague et oui j’ai ri), un pigeon (columba livia – oui, un pigeon !) et des corbeaux au GROS BEC (poésie…), des corvus macrorhynchos japonensis plus précisément, ou encore des hérons, Ardea cinerea, mais sans vouloir être trop dure avec moi-même, c’est sûrement pour le cliché, si je peux me permettre le jeu de mot.

Au tout départ, je ne saurais pas dire si les oiseaux faisaient partie de ma cosmologie interne. Je sais que j’en dessinais parfois, notamment des perroquets. Je peux toutefois assurer que j’étais déjà fascinée par les dinosaures, imprimant plein de documents que je trouvais sur internet sur différents membres du Mésozoïque.

De plus, j’étais déjà dans l’enfance intriguée par les corbeaux (enfin sûrement les corneilles, mais comme je ne faisais pas la différence…) qui m’ont semblé assez précocement intrigants par leur appréhension du vivant. Certainement aussi par le fait qu’ils soient plus souvent au sol, donc plus facilement observables. Ils m’ont paru semblables à plusieurs égards. A l’évidence, j’ai été sous l’influence de mon frère aîné pour qui les corneilles ont été, pour une période au moins, son animal favori.

J’ai été étonnée. « Pourquoi prendre les oiseaux avec tant de sérieux ? » me demandais-je. Je pense que j’ai mis longtemps avant de les considérer comme d’autres animaux… Cela peut paraître étrange mais ce que je veux dire par là c’est que j’étais obsédée surtout par les mammifères, qui étaient pour moi plus « valables » que les autres. Peut-être dû à notre proximité génétique ? De manière inconsciente, bien évidemment. Je me souviens avoir été déçue d’apprendre que les dinosaures ne sont pas nos ancêtres.

Puis, mon père aimait les observer dans le jardin et me les nommait. Cela me dépassait il me semble, mais je ne manquais pas de les regarder quand il me les pointait. Là, j’ai rencontré les mésanges bleues et charbonnières d’après mes souvenirs.

Sa propre mère les chérissait et tout particulièrement la Pie eurasienne (je lui préfère son nom anglais plutôt que pie bavarde, notamment car j’ai ouïe dire que le terme de « bavarde » est péjoratif, surtout au Moyen-Âge) qui est aujourd’hui mon espèce souveraine à moi aussi.

L’accomplissement

En Australie, les lignées de dinosaures sont si plurielles, colorées, présentes et loquaces qu’il est impossible de ne pas leurs prêter attention. Là, je commence à réellement vouloir les comprendre, les connaître.

Enfin, c’est au Sri Lanka que j’observe un net attrait, photographique d’abord, pour cette multitude d’êtres tous plus admirables, beaux, curieux, délicats, éloquents etc. les uns que les autres. Et j’aurais pu finir la liste alphabétiques d’adjectifs, à l’instar d’une idée d’Emily Nagoski.

Puisqu’ils sont désormais mon thème de prédilection en photographie, je voudrais donc partager mes clichés. Rencontrez mes voisins les dinosaures, ceux dont je pourrais parler des journées durant.

Chaque chose va venir en son temps et cette page va s’améliorer au fur et à mesure avec notamment les espèces et bien plus de photos et de régions mondiales représentées. Pour l’heure, je n’ai que peu de temps disponible pour faire quelque chose de potable avant le jour du comptage et surtout une bien trop mauvaise connexion. Voici donc le portfolio que j’ai à proposer POUR LE MOMENT.