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Préparation pour un voyage à Bali

Introduction

Après un court Brisbane-Sydney, voilà que nous nous envolons pour trois semaines vers l’une des destinations les plus prisées en Asie du Sud : Bali. Et je peux vous assurer que je comprends pourquoi cette destination l’est.

Je vais diviser mon voyage en quatre articles, un pour la préparation (celui-ci) et trois pour le voyage en lui-même, deux sur le voyage dont Bali puis sur les îles alentours et l’un sur la randonnée du Mont Batur, car il mérite son article à lui seul étant donné que je conseille à quiconque DE NE PAS FAIRE LA RANDONNÉE.
Ici, je vais développer des petites astuces si vous projetez vous aussi de voyager à Bali (et vous auriez raison !).

Arrivée par bateau à l'île de Nusa Penida
Arrivée par bateau à l'île de Nusa Penida

Pour une fois, tout se passe bien à l’aéroport, pas de bip, pas de couic, tout glisse. Les files sont un peu longues pour passer l’immigration, mais elles sont efficaces.

Marchandage

Toutefois, premier choc, retour à l’humidité. Deuxième choc, plus violent, les constantes approches pour un taxi (et plus tard toutes sortes de marchandises), très insistantes. J’aimerais pouvoir souligner trois fois en rouge le « très ». Un « non » ne suffit pas. Mais nous nous améliorons et développons une assurance un peu plus chaque jour. Ainsi ne soyez pas apeurés, ce n’est pas agréable mais avec un “non” (plutôt dix) ferme, mais poli, ils finissent par abandonner. Et ce sera la même chose partout, que ce soit à Bali ou sur les autres îles périphériques.
Les commerçants ont la même technique et n’hésitent pas à utiliser les enfants pour nous attendrir. Je me souviens d’une fois sur Nusa Lembongan, nous voulions juste regarder des bracelets et les enfants nous mettaient littéralement les bracelets sur les yeux. L’une des femmes s’écrie même “Come on!!” nous faisant comprendre que nous prenions trop de temps. Autant dire que nous sommes parties vite fait.

Téléphonie

A notre arrivée, nous prenons une carte SIM, principalement pour Internet. Deux stands se font concurrence, XL et Telkomsel, nous choisissons ce dernier. Mon choix est plutôt simple et idiot (nous n’avons pas fait de recherches préalables), je me suis immédiatement trouvée sur le réseau de Telkomsel avant même d’acheter la carte, donc j’en déduis bêtement qu’ils avaient une meilleure couverture sur le pays. Ceci dit, jusqu’à ce que je perde la carte, nous n’avons jamais eu aucun problème donc je vous le recommande.
Pour l’écriture de l’article, j’ai effectué une petite recherche et pour le peu que j’ai pu lire, on trouve trois fournisseurs majeurs : Telkomsel, XL et Indosat. Après un rapide tour sur les forums, tout le monde a l’air satisfait mais il me semble lire qu’en effet, Telkomsel est le plus présent.
Ce que je peux ajouter, c’est que nous avons pris 16go (pour 125 000 rupies indonésiens, soit en 2022 lors de l’édition de cet article environ 8€) et même après une semaine et demie d’utilisation fréquente (GPS, recherche internet et parfois utilisation des réseaux sociaux), nous n’avions même pas utilisé 1go, donc ne vous faites pas avoir par ceux qui vous disent que pour un mois vous devriez prendre 30go.

De plus, pour la petite info, si vous prenez un taxi ou un Gojek/Grab (dont je vais expliquer le principe juste après), vous pouvez tout de même suivre le trajet sans les données mobiles mais en laissant la localisation activée. Enfin ça marche pour tout bien entendu, si par exemple vous devez faire un trajet en scooter mais avez décidé de ne pas prendre de carte sim, chargez d’abord le trajet avec de la Wi-Fi, et c’est parti !

Service de transport : Gojek & Grab

Ensuite, quant à Gojek ou Grab. Vous avez certainement déjà entendu parler de Uber, et si ce n’est pas le cas, disons que c’est un moyen de mise en relation de particulier à particulier qui peut entre autres vous livrer votre commande à un restaurant ou vous emmener quelque part. Les avis sont très partagés mais dans tous les cas, je ne vais pas lancer le débat ici, nous en profitons pour nous rendre de ville en ville. Ce qui fait qu’ils sont intéressants, c’est que les prix défient toute concurrence. L’utilisation de l’application rend le tout très simple. Nous utilisons Gojek car nous entendons dire que Grab était plus cher, mais les deux semblent proposer la même efficacité.

Ceci dit, attention, comme partout, un des chauffeurs a essayé de nous arnaquer sur le prix, car le prix est fixé par l’application selon le trajet, donc essayez d’avoir toujours le compte exact car ils jouent souvent la carte du “je n’ai pas de change”. Ce qui n’a pas marché puisque j’ai dit “allons faire de la monnaie dans le magasin” à son grand désarroi lisible sur son visage.

Et pour les transports en commun, nous n’avons utilisé que les bateaux, mais ce que je peux en dire, c’est que si vous voyez un bateau rempli d’étrangers, c’est que vous payez certainement le double. Mais c’est moins d’embêtements, car sinon il faut demander à beaucoup de personnes en étant précis car ils pointent souvent aux bateaux touristiques.

$$$

Ce qui m’amène à un autre sujet : tout est question d’argent. Tout le temps. C’est le gros défaut de la destination. Tout est monnayable sous tout prétexte. Si vous aimez marchander, vous serez roi. Mais pour Aurélie et moi, c’est plutôt épuisant d’autant plus que les chiffres sont grands puisque 100 000 rupiahs équivalent à 10$ australiens, soit environ 6€. Il faut donc bien penser à toujours compter la monnaie, devant eux et nous devons toujours être attentives.
Plusieurs fois nous nous faisons avoir par des gens qui nous font payer un parking là où plus tard on apprend qu’il n’y avait pas lieu de  payer ou encore cette fameuse technique de nous dire des prix différents de ceux convenus ou écrits sur les menus. Donc, essayer de se renseigner avant de se rendre dans un lieu est important, pour savoir l’ordre de valeur et ce  que nous sommes censés payer.
Allez, voyons le bon côté des choses, l’assurance est d’autant plus grandissante. De plus, une fois ce côté pécunier mis de côté, les locaux sont extrêmement gentils, bavards, souriants et toujours prêts à aider. La moitié d’entre eux parle anglais, ce qui est agréable, même si le côté négatif est que je ne connais qu’un seul mot :  ‘suksumah, qui veut dire “merci” (c’est « terima kasih » en indonésien).

Nourriture et Bali belly

Question nourriture, nous avons du choix : entre du riz frit (nasi goreng) ou des nouilles sautées (mie goreng). Voilà. Tout ce qui est nasi est riz, et donc mie : nouilles. La nourriture est bonne mais plutôt répétitive et souvent on ne sait même pas ce que l’on commande, mais toujours accompagné de deux petites rondelles de concombre. Comptez environ entre 0,5 à 3€ par repas. Petit bonus, les fruits sont délicieux ! Essayez donc le “milkshake avocado”.  

Poisson grillé. Photo par Aurélie
Poisson grillé. Photo par Aurélie

Aussi, j’aimerais attirer l’attention sur le danger du Bali belly, autrement dit l’ empoisonnement par la nourriture. À l’heure où j’écris ces lignes, Aurélie se sent mal et nous en soupçonnons un.

Risques sanitaires

Alors oui, l’hygiène n’est pas toujours la meilleure, ainsi, pensez à bien vous laver les mains ou ne pas trop caresser les chiens ou chats très nombreux dans les rues (ce que je ne fais pas). Ceci dit, même manger dans des restaurants 5 étoiles ne pourra pas en empêcher un mais bon… Nous n’avons eu aucun traitement avant d’aller en Indonésie, mais prévenez votre médecin dans tous les cas. Car un autre risque qui me vient en tête est celui des moustiques, qui même en journée sont à l’assaut. Un anti-moustique acheté sur place devrait faire l’affaire (pour ne pas changer, nous n’en avons toujours pas!). Nous avons entendu dire aussi que beaucoup de personnes  prennent un traitement en cas de piqûre de moustiques aggravées, ça vaut probablement le coup de se renseigner.

Le parfait contre-exemple : Caramel et moi, prise par Aurélie
Le parfait contre-exemple : Caramel et moi, prise par Aurélie

La conduite et la circulation

Enfin, en dernier paragraphe je voudrais évoquer la circulation à Bali. Je rappelle que je sors de pays “développés” seulement, alors Bali est le premier chaos routier dont je suis témoin. Et malgré tout, moi qui n’ai jamais conduit de scooter, je décide de façon masochiste de commencer là-bas ! Mais le scooter est tellement pratique que je le recommande à quiconque se fait confiance en conduite, même un néophyte. S’il y a des règles, je ne les connais pas et tout se régit par les klaxons : quand on double, quand on arrive à un virage serré, quand un chien marche au bord de la route, quand les poules et leurs poussins traversent. Les rond-points, s’ils existent, ne sont pas très ronds dans le sens où tout le monde fait ce qu’il peut/veut en avançant au moment le plus opportun. Même si les scooters sont très pratiques, il y a comme une règle des valeurs : les scooters laissent la priorité aux voitures, qui laissent la priorité aux camions. On ne se préoccupe uniquement de ce qui est devant le plus souvent, et ceux de derrière veillent à ne pas nous bousculer. D’ailleurs il se pourra souvent que les rétroviseurs soient cassés ou absents. Le casque est lui aussi apparemment en option, donc pensez à bien le demander à chaque location !

Oh! et pensez à faire votre demande de permis international avant le départ, au risque d’avoir la hantise des policiers comme moi. D’ailleurs, j’ai entendu dire que s’ils vous arrêtent, retirez les clés du véhicule car la corruption va bon train et même si vous n’avez rien fait de mal, ils chercheront apparemment à trouver un prétexte pour vous soutirer de l’argent, donc ça évite qu’ils gardent le scooter en otage. Alors petite astuce : mettez seulement une partie de votre argent dans votre portefeuille pour leur montrer que c’est tout ce que vous avez. Et avant qu’ils ne vous arrêtent, pensez à regarder droit devant en feignant de ne pas les voir, avec un peu de chance ils ne vous poursuivront pas.

Pour revenir à la conduite, honnêtement, si vous vous adaptez et suivez les locaux, il ne devrait y avoir aucun problème. Toutefois, l’état des routes laissait plus qu’à désirer de temps à autre, sur Nusa Penida par exemple, et nous avons même dû faire demi-tour. N’empruntez aucun chemin dans lequel vous n’avez pas confiance et c’est tout ! Mais dans l’ensemble, le réseau routier est plutôt bon.
Bon et personnellement, je n’avais jamais vu de fuel vert, donc je me suis renseignée et si vous vous posez la même question, c’est simplement un colorant ajouté pour différencier les fuels taxés (non colorés) et non-taxés (coloré soit en rouge ou vert/bleu), méthode utilisée dans le monde entier.

A vos claviers ?

Je ne pense pas avoir oublié quelque chose, mais si une question persiste, posez-la moi et je le rajouterai dans l’article.
Ah si, une dernière chose : faites autant de palmes-masque-tuba que possible. Si il reste une place, emmenez même votre propre masque/tuba, ça vous fera faire de bonnes économies.

Mais nous voilà maintenant bien équipées, l’aventure peut commencer !

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