Japon,  Randonnée,  Voyage au Japon en groupe

Le mont Fuji, récit d’aventurières.

C’est un dimanche, le 23 juillet 2017.
Nous avons décidé de faire l’ascension du mont Fuji de nuit, pour voir le lever du soleil. Après quelques recherches, cette dite ascension était décrite comme très difficile, non seulement à cause du terrain mais aussi à cause de la foule. Il fallait prévoir environ six heures d’ascension et deux heures de descente.

Comme nous étions légèrement sceptiques quant à nos prouesses physiques, nous avons décidé de prendre le bus de 17h55 à Shinjuku, histoire d’avoir le temps de monter avant le lever du soleil.

Et c’est ainsi que nous voilà largués, à 2305 mètres d’altitude, à 20h et donc en pleine nuit, à la cinquième station du mont Fuji. La foule n’est pas immense soit dit en passant, et nous sommes une majorité de français, ça fait bizarre.

Le temps de manger un peu et de se préparer, nous commençons l’ascension à 20h40. Nous décidons de monter par le sentier Yoshida – le plus emprunté il me semble – après avoir donné 3000 yen (environ 2,5 euros) et récupéré notre petit médaillon (disponible en deux versions, chacune ayant sa propre signification) auprès d’une dame attendant les aventuriers à l’entrée du sentier Yoshida.

Au début, cela me parait trop beau pour être vrai, car certes le sentier monte un peu, mais ce n’est rien de bien méchant et je sens la confiance monter en moi: “Ca va être du gâteau cette ascension!”… Quelle naïveté… Le mont Fuji étant un volcan, le sol est bien sûr couvert de pierres volcaniques, qui se sont prouvées être mes pires ennemies jusqu’au sommet. Très vite, le dévers s’accentue, les roches me font glisser à chaque pas et je dois utiliser deux fois plus de puissance pour avancer. Mon souffle s’accélère, je sens que je ne vais pas tarder à me faire devancer par la compagnie. Mais je reste détendue, après tout, nous avions bien dit avant de venir ici que l’on ferait à chacun son rythme, et je continue de croire que si je ralentis un peu et monte tranquillement, j’arriverais au sommet sans trop d’encombres… Encore une fois, quelle naïveté…

Vue du mont au début de l’ascension (photo prise par Emma)

Comme prévu, je me retrouve vers 21h15 sans la compagnie qui marche bien trop vite pour moi, et je me souviens avoir longtemps marché aux côtés d’un homme, qui portait une clochette à son sac. Le sentier se fait de plus en plus difficile, le dévers est maintenant très important, et je sens que mes jambes faiblissent. C’est cependant au moment où l’on doit littéralement escalader avec nos mains les parois rocheuses du mont que je trouve un peu de répis, cette façon de monter me fatigue nettement moins qu’en utilisant seulement mes jambes. Le mont Fuji est composé de dix stations, qui nous permettent de nous reposer, admirer la vue… Et si l’on veut bien payer, nous pouvons aussi nous réchauffer à l’intérieur. Personnellement, je ne m’arrête pas vraiment aux stations – peut-être une erreur – je prends juste le temps de boire un peu d’eau et de m’étirer, car je ne souhaite pas que mon corps se refroidisse trop longtemps, d’autant plus que la nuit est froide en altitude, et je ne suis qu’en t-shirt, mes affaires chaudes étant dans le sac d’Emma… Emma qui est loin devant d’ailleurs… Et qui a mon autre bouteille d’eau… Je pense que je vais mourir déshydratée.

Arrivée à la huitième station, toute essoufflée, je constate que la plupart des personnes s’arrêtent pour un bout de temps ici, car une fois celle-ci passée, je me retrouve seule, vraiment seule. C’est une sensation absolument étrange, de se retrouver à plus de 3000 mètres d’altitude en pleine nuit, seule avec soi-même. J’ai cette impression de vertige lorsque je regarde les lumières faibles de la ville en bas, j’ai le sentiment d’être coincée pour l’éternité où je suis lorsque je regarde le sommet encore bien loin devant moi, et je ne dois compter que sur moi-même pour avancer. Mais voilà, sans eau et en haute altitude, je commence à être prise de vertiges, je sens mon coeur battre à toute vitesse dans ma tête et chaque pas me fais terriblement souffrir. Seulement je ne peux pas m’arrêter longtemps, le vent commence à être glacial à cette hauteur, et si je ne marche pas, je vais mourir d’hypothermie (oui, c’est vraiment l’impression que j’ai eu). Je me sens alors coincée, obligée de faire endurer à mon corps d’horribles souffrances sans possibilité de reprendre mon souffle. J’ai avec moi mon petit réconfort, qui n’est qu’un prospectus du parcours du mont Fuji, où je peux essayer de deviner quelles stations j’ai passé et combien il m’en reste avant d’arriver au sommet. Mais je ne sais plus vraiment où j’en suis, alors ce n’est qu’approximatif. Désormais le sentier se compose de virages, où je monte et glisse encore et toujours sur ces pierres volcaniques. Je ne tiens plus, alors je fais des pauses à chaque virage pour respirer et empêcher ma tête d’exploser, mais je n’arrive plus à reprendre mon souffle, chaque pas est une torture, et je ne vois plus la fin. Je commence à me dire que je ne serais jamais arrivée au sommet pour le lever du soleil. De temps en temps, je peux voir de petits panneaux m’indiquant combien de mètres il me reste à parcourir et en combien de temps je peux le faire. C’est là que je vois : encore 400 mètres, faisables en 30 minutes. Je n’ose y croire, dans 30 minutes, ma torture sera finie et je pourrai enfin boire et me reposer !

Mais ces derniers 400 mètres, si petits soient-ils, je ne les ai pas fait en 30 minutes… Il m’aura bien fallu 1h30 pour les faire, car désormais m’arrêter à chaque virage est devenu trop ambitieux, je fais des pauses tous les cinq pas. C’est tellement silencieux et sombre qu’il m’est difficile de croire que 400 mètres plus haut, il y a une foule au sommet. Je n’ai pas croisé de stations depuis un bon moment, je ne sais absolument plus où je suis, mais je continue, tant bien que mal. Un peu plus loin, je croise un magnifique torii, où je m’arrête pendant cinq bonnes minutes. Il me faut repartir, car mon corps est gelé. Je commence à apercevoir dans le noir les formes d’une station plus haut, mais celle-ci n’est pas allumée, alors je me dis que ça ne peut être le sommet, qu’il me reste encore beaucoup à parcourir. Je me sens un peu désespérée. Mais pourtant, le panneau suivant m’indique que je vais arriver au sommet, je suis perdue, je ne comprend pas… Me ferait-on une mauvaise blague ? Je n’ose espérer et continue ma route.

Je m’approche de plus en plus de cette station, je peux la voir clairement désormais, mais elle semble si vide ! Mon corps refuse de me faire avancer plus vite, et pourtant ce que j’aimerais en finir avec ces derniers mètres !

Il est 1h15 du matin, et me voilà enfin arrivée… Mais je ne suis plus sûre de rien, il est bien écrit que le sommet est ici, sous mes pieds, et pourtant… je suis seule. Les lumières sont éteintes, et je ne croise que quelques pèlerins assis… On dirait une station abandonnée selon moi, et mis à part le fait que le vent soit deux fois plus fort et glacial ici, rien ne laisse penser que nous sommes au sommet. Je tente alors de retrouver la compagnie. Mais je suis seule. Ma volonté commence à faiblir, j’ai froid, soif et j’ai la nausée. Je commence à paniquer et m’avance plus loin. C’est là que je vois trois chemins devant moi: celui de gauche est certainement le sentier pour descendre du mont Fuji. Je décide de prendre celui du milieu. J’aperçois un panneau indiquant que ce sentier fait le tour du cratère, et qu’il faut 50 minutes pour arriver au bout. La compagnie a dû aller là-bas puisque je ne les vois pas ici… Les larmes me montent aux yeux; je ne veux pas marcher davantage, je suis enfin arrivée, pourquoi devrais-je m’infliger encore une heure de marche? Mais je ne peux pas non plus rester ici sans mes vêtements chauds, c’est impossible. Alors je prends ce sentier maudit, seule, dans la brume et la pénombre. Bientôt, je ne vois même plus de barrières pour délimiter le chemin du vide, et je commence à penser que je fais une erreur, j’ai dû me perdre. J’ai vraiment envie de pleurer, je veux juste me poser et regarder le soleil se lever !

Je fais finalement demi-tour, trop paniquée. La brume est épaisse et avec ma petite lampe frontale, il n’est pas facile de voir devant soi. Arrivée au carrefour précédent, je croise deux allemands qui eux prennent le chemin de droite, je me dis que peut-être n’étais-je pas encore au sommet et qu’en les suivant, je trouverais enfin la compagnie. Erreur, ces deux individus étaient aussi perdus que moi, et il s’avère que ce chemin soit un cul-de-sac. A bout de nerf, je verse finalement ma petite larme, et j’envisage de prendre le chemin qui me fera descendre du mont Fuji; tant pis pour le lever du soleil, je ne peux pas rester ici dans le vent glacial, seule. Je décide avant de faire un dernier tour dans la station, juste au cas où. Et tel un miracle, je croise Hugo et Thomas, tellement emmitouflés que seules leurs voix m’ont permis de les reconnaître. Enfin, enfin ! Mon périple s’achève ! Je me rue sur Emma, je veux boire, je veux m’emmitoufler moi aussi.

 

Vue du sommet avant le lever du soleil (photo prise par Emma)

Mais le répit fut de courte durée… Malgré ma couche thermique, ma polaire et ma doudoune, le vent me saisit de toute part, je ne sens plus mes membres. Emma et moi tentons de nous tenir chaud en nous collant l’une à l’autre et en nous couvrant avec les protections de nos sacs, mais ce n’est pas suffisant. Les gars nous ramène une boisson chaude (400 yen la canette de chocolat chaud…), mais ce n’est pas suffisant… Il est maintenant 2h40 du matin, et le soleil se lève à 4h47 aujourd’hui. Je commence à comprendre pourquoi nous étions si seuls pendant toute l’ascension, nous sommes arrivés trop tôt ! Il faut noter aussi que je suis montée en 4h au lieu de 6h, c’est gratifiant vu mes difficultés mais l’attente au sommet est aussi compliquée que l’ascension dans ces conditions. Au bout d’une heure peut-être, la compagnie veut monter jusqu’au cratère, pour se tenir chaud et être plus seuls, car en contre-bas on peut déjà voir des milliers de lampes frontales se diriger vers le sommet, bientôt l’endroit va se transformer en jungle humaine. Je ne veux pas, mais je ne peux pas vraiment rester congelée ici non plus, alors je décide de les suivre. Mais dès que le dévers apparaît, ma tête recommence à battre la chamade, et la nausée me revient. C’en est trop, je ne peux pas revivre ça maintenant.

Je décide de commencer à descendre seule, au moins le vent soufflera moins fort et j’espère malgré tout voir le lever du soleil, d’un peu moint haut certes… Je suis déçue de ne pas aller jusqu’au bout, je commence à culpabiliser. Je croise de grands groupes accompagnés de guides montant vers le sommet par ce chemin, je me demande si c’est plus facile de monter par là… Finalement, je ne peux me résoudre à abandonner si près du but, je veux voir le lever du soleil, je n’ai quand même pas fait tout ce chemin pour rater ça ! D’où je suis le vent est moins fort, et je ne suis pas descendue très loin. Je me pose dans un virage, les pierres volcaniques sont glacées et peu confortables, mais je décide d’admirer la vue d’ici. Je peux apercevoir une faible lueur dans le ciel, mais il reste encore un peu de temps avant que l’on voit réellement quelque chose. Épuisée, je m’endors, peut-être pendant 30 minutes. C’est un homme urinant près de moi qui me réveille, je pense que dans la pénombre, il ne m’a pas vu allongée par terre. Je regrette d’avoir dormi, car maintenant je suis frigorifiée, c’est pour cela que je continue un peu mon chemin.

Le soleil commence à se lever. Je trouve l’endroit parfait : dossier de parois rocheuses pour mon dos, proche de la falaise, seule au monde. Je m’assois là et admire enfin ce lever de soleil. C’est merveilleux, et finalement je ne regrette pas d’être descendue sans la compagnie, car c’est mon moment à moi, et même si je ne suis pas au sommet, la vue est superbe. Je suis restée longtemps assise là, si bien que je commence à voir des personnes redescendant le mont Fuji. Je me dis que bientôt ce chemin sera rempli de monde, alors je me mets en route aussi.

Vue de mon petit squat personnel, au lever du soleil.

Une fois encore, le lever du soleil sur le mont Fuji.

Plus le temps passe et plus je descends en compagnie de groupe japonais. Lors d’une pause, je rencontre trois vieilles dames japonaises, qui partagent leurs rations avec moi; c’est la première fois que je goûte de l’umeboshi, et c’est… Acide.

 

Un torii isolé lors de la descente (photo prise par Aurélie)

 

La descente est difficile aussi, j’ai l’impression que mes genoux vont céder sous mon poids, et mes chevilles sont crispées à devoir me retenir pour ne pas glisser et tomber dans cet amas de pierres volcaniques. Je finis par me faire rattraper par la compagnie (décidément je ne suis vraiment pas rapide) et Emma reste avec moi pour la descente, la pauvre… On finit par courir le long du sentier, c’est plus rapide et sur le coup ça fait un peu moins mal aux genoux.

Emma dans d’atroces souffrances.
Je ne plaisantais pas quant à la difficulté de la descente, il suffit de voir de nos têtes… 🙂

Nous arrivons à 8h à la cinquième station, où l’ambiance est complètement différente de jour. Il y a beaucoup de monde et nous nous arrêtons pour caresser des chevaux avant de rejoindre les gars un peu plus loin. Notre bus est à 10h, nous avons le temps de nous reposer, et je crois que nous nous sommes tous endormis par terre, un repos bien mérité!

 

Ainsi s’achève mon témoignage sur l’ascension du mont Fuji. Il est vrai que mon discours la dépeint comme une expérience atroce, et ce fut le cas en un sens, mais c’est aussi et avant tout l’un de mes plus beaux souvenirs du Japon. Je le referais sans hésitation, bien qu’un peu mieux équipée. Débuter l’ascension à 20h est une bonne chose pour éviter la foule et avancer à son rythme, mais l’attente au sommet est horrible si vous n’êtes pas équipés comme il le faut : vraiment, emmenez de quoi vous couvrir !

 

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Voici le ressenti d’Emma. Comme Aurélie l’a dit, n’avons pas du tout eu le même vécu cette fabuleuse expérience. Elle n’est d’ailleurs pas fabuleuse pour les mêmes raisons pour chacune d’entre nous. Evidemment, chaque expérience est propre à chacun, mais là nos point de vue sont très divergents. Je n’entre pas dans les détails techniques qu’Aurélie a déjà évoqué bien sûr.
L’ascension de cette montagne mythique sacrée s’est passée pour moi plus ou moins en douceur. Je prenais vraiment mon temps, sans jamais me paniquer. Je me retournais souvent pour profiter de ce paysage nocturne si calme. Il y avait vraiment une ambiance particulière. Rapidement je me suis retrouvée seule également, enfin plus ou moins seule car un jeune homme avait exactement le même rythme que moi, donc nous nous dépassions souvent (nous ne faisions pas les pauses au même endroit). Par ailleurs, nous nous encouragions mutuellement. Je voulais faire particulièrement attention par rapport à mon asthme, mais je n’ai eu aucun souci à ce niveau-là, puisque encore une fois, je m’arrêtais dès que je sentais que j’en avais besoin. Un moment où je m’appuyais contre des pierres pour reprendre ma respiration, mon “co-équipier” m’a dit ce “you can do it” qui m’a motivé jusqu’à la fin de la randonnée. De plus, à chaque station je m’arrêtais 5 minutes le temps de boire de l’eau et de grignoter un tout petit bout de mes barres de céréales, puis je repartais pour ne pas que mes muscles ou mon corps se refroidissent. Je suis restée en t-shirt jusqu’à la fin de la montée et n’ai jamais ressenti le besoin de mettre de couche supplémentaire. Je pense d’ailleurs que j’ai bien fait, car si j’avais déjà mis mes autres vêtements, et si je les avais mouillé de sueur, je pense que je serai littéralement morte de froid au sommet puisque j’y suis arrivée la 5ème (youhou!), vers minuit 45, soit 15 minutes après les garçons. Je voulais dormir, mais ce froid m’empêchait de le faire (un instinct de survie ?), et au fur et à mesure que les autres gens arrivaient, c’était totalement impossible. Comme Aurélie l’a dit, nous sommes arrivés pour l’ascension peut-être un peu tôt car l’attente dans ce froid glacial était presque insurmontable.

Ainsi, nous avons attendu 4 heures dans le froid, ce qui a été le plus dur selon moi. Le vent était le plus dangereux, car aucun endroit n’était à l’abri et que nous n’étions clairement pas suffisamment équipés.
De plus, si Aurélie était seule pour le lever du soleil, au contraire pour nous, la foule avait eu le temps d’arriver au sommet… Et puis, comme nous sommes chanceux, un groupe de Français dépassaient les barrières et se posaient à des endroits dangereux, et nous gâchaient la vue. Enfin, un autre petit groupe de Français est arrivé juste à côté de nous. Deux de leurs camarades les ont rejoint au dernier moment, juste quand le soleil se levait à 4h47. J’espérais pouvoir profiter de ce moment qui m’était unique, me l’approprier, seule dans ma bulle. Mais eux semblaient plus intéressés à se raconter les déboires de leur vie, comme le petit-déjeuner de leur hôtel sans sucre…

Le lever du soleil du sommet (photo prise par Emma)
Encore un lever de soleil (photo prise par Emma)
Encore (photo prise par Emma).
Le cratère. Il reste un peu de neige ! (photo prise par Emma)


La descente était très longue et il fallait faire très attention à ne pas glisser sur les roches volcaniques d’autant plus que de la cendre s’incrustait dans les chaussures de manière insidieuse ! J’ai bien cru que mes chaussures n’allaient pas tenir tant ça les frottait. D’ailleurs, j’avais peur d’avoir très mal aux pieds car pour la randonnée j’avais pris mes chaussures de course (comme pour tout le reste du voyage en fait), mais finalement ça n’a posé aucun problème. Contrairement à ce que nous avions lu sur internet.

Hugo et Thomas, les pros de la descente.
The path of doom!

Je n’ai jamais ressenti de fatigue extrême et jamais je ne me suis dit que j’allais mourir, à la différence de la randonnée en Ecosse dans les Highlands, ni que jamais je ne pourrais y arriver. Mon ascension, à mon rythme, sans encombre ni grande difficulté. Je mentirai si je disais que je n’étais pas essouflée, mais me reposer dans les stations était suffisant. C’était une expérience magique, que je redoutais beaucoup, à tort. Toutefois, l’avoir faite de nuit était selon moi ce qu’il y a de mieux, car malgré le froid, faire l’ascension avec la chaleur caniculaire aurait été du suicide. Et voir le coucher de soleil sur le panorama le plus connu du Japon est quand même quelque chose d’inestimable.

 

2 commentaires

  • Philippe

    Fujisan !
    Moi je pose la question… si les premiers arrivés sur l’ile s’appelaient les Aïnous, si on considère qu’ils étaient un peuple de type Mongol… si en langue mongol et Thibetaine le mot sommet ou montagne se dit « wuji »… pourquoi les historiens Japonais refusent l’evidence: Fuji vient de Wuji? https://youtu.be/MMrjcJpxSlo

    • Emma

      Moi je te donne une réponse qui est loin d’être une réponse d’experte, et une réponse un peu rapide, mais ça ne serait pas la 1ère fois que les Japonais réfutent des idées qui ne sont pas dites « purement japonaises », sachant qu’ils ont largement négligés les Aïnous et autres minorités.
      Après, j’imagine que les linguistes peuvent se pencher plutôt sur cette question, qui est ptet un raccourci ? Dunno !! 🙂

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