Japon,  Voyage au Japon en solitaire

Mon arrivée au pays du soleil levant : Tokyo

Alors que ça fait déjà trois semaines que je suis au Japon, je n’ai eu ni le temps ni la connexion pour pouvoir relater mes aventures. C’est désormais du passé, et voici donc mon voyage dans ce magnifique pays !


Pour venir au Japon, j’ai choisi la compagnie Turkish Airlines. Ce n’était que la 2ème fois que je faisais un long-courrier, alors je peux seulement comparer avec Air France. Pour moi, les deux compagnies se valent, les repas de Turkish Airlines sont bons et le personnel est agréable. J’avais très peur de ne pas trouver mon terminal durant l’escale à Istanbul, mais il n’y a finalement aucune inquiétude à avoir. L’aéroport n’est pas très grand et tout est bien indiqué.  Naturellement, 14 heures de vol, c’est long, et pour dormir, ce n’est franchement pas facile. Heureusement, ma voisine était une Japonaise qui vivait aux Etats-Unis, donc bilingue en anglais, et nous avons parlé la majorité du temps où ne nous dormions pas. Comme nous avions bien sympathisé, je pouvais me permettre de dépasser un peu sur son siège, et vice versa. Et oui, l’étranger c’est aussi beaucoup de rencontres !

A bord de l'avion
A bord de l’avion

Mon arrivée au Japon a donc été grandement facilitée par ma voisine, qui a demandé toutes les informations dont j’avais besoin à la réception. Ainsi, je savais précisément quel train prendre pour rejoindre la station de métro de mon logement.

A Tokyo (東京), tout est écrit en japonais, mais vous aurez en principe toujours la transcription en anglais. La première chose frappante en arrivant est la propreté des lieux. Ça change des métros parisiens ! J’avais déjà remarqué ça en Corée en 2012.

Narita  (成田) (là où se trouve l’aéroport) se trouve à environ 1h30 de Shinjuku (新宿), mais ça passe vite sachant que tout est nouveau. Ainsi, me voilà arrivée à Tokyo.

Tokyo, la ville des superlatifs. Contraste entre tradition et technologie dernier cri.

Cette phrase est cliché mais vraie. Tokyo est bien la ville des superlatifs : Tokyo est la ville où la densité urbaine est la plus importante, et ça se sent. Tout va vite, les lumières éclairent dans tous les sens et entre spots publicitaires, feux piétons et j’en passe, le bruit ne s’arrête jamais.
Malheureusement je ne suis pas restée suffisamment longtemps pour pouvoir apprécier la ville dans son intégralité (mais le peut-on vraiment lors d’un voyage ? J’en doute !) . Je suis donc restée 3 nuits, deux jours dans cette capitale de l’extrême (orient…blague à part).

Tokyo de nuit
Tokyo de nuit

 

Jour 1 – De Shinjuku à Ebisu

Shinjuku Gyoen
Shinjuku Gyoen

Me voilà à arpenter Shinjuku jusqu’à Ebisu (恵比寿) à pied dans un souci de découvertes et d’économie. Et même si mes pieds ne me disent pas la même chose, j’ai bien fait ! Grâce à ça, j’ai découvert le parc de Shinjuku Gyoen (新宿御苑). Moi qui croyais que c’était une simple mignonne petite allée pour se promener… C’est le jardin impérial de Shinjuku, rien que ça ! L’entrée coûte 200¥ (1.5€), il est parfait pour vous détendre en traversant des jardins français, anglais et japonais. On peut même y voir un beau pavillon taïwanais et bien d’autres choses. J’y étais pendant le mois de décembre, donc je n’ai malheureusement pas eu la chance de voir les cerisiers en fleurs.

Shinjuku Gyoen
Shinjuku Gyoen

Naturellement, pendant mon trajet jusqu’à Ebisu, je me suis perdue, mais c’est le meilleur moyen pour tester la gentillesse des Japonais. Personnellement, contrairement à ce que l’on m’a dit, j’avais beau avoir l’air totalement perdu, personne n’est venu m’aider. Par contre, dès que je demandais mon chemin (un mélange ridicule entre japonais et anglais), les gens étaient toujours très aimables, serviables et prêts à m’aider. Ainsi pour rejoindre Harajuku (原宿), un policier bilingue en anglais m’a conseillée de passer par le parc de Meiji Jingu (明治神宮), dont je ne connaissais pas l’existence, et que j’aurais certainement raté. 

C’est largement préférable comparé aux bords de route ! (Il faut savoir que les Japonais conduisent assez brusquement;  ne vous amusez pas à traverser la route à l’aveugle, surtout dans les campagnes : les passages piétons n’existent pas pour eux, sans feu piéton ils ne vous laisseront jamais passer).

Meiji Jingu abrite un grand temple Shinto, et j’ai eu l’occasion de voir un mariage traditionnel. Ce parc aurait été imaginé par l’empereur Meiji lui-même !

Mariage traditionnel à Meiji Jingu
Mariage traditionnel à Meiji Jingu

Harajuku était pour moi un quartier important, car étant enfant j’étais passionnée par les Lolitas et autres modes japonaises. Evidemment, comme je n’y étais pas un week-end, j’ai simplement pu voir le pont où se rejoignent les jeunes (ou moins jeunes) Tokyoïtes. Je ne me souvenais plus très bien si la rue que je voulais voir était Omotesandou (表参道) ou Takeshite douri (竹下通り), mais j’ai opté pour Omotesandou. Pas de chance, n’étant pas une fan de shopping, ce n’était pas du tout la bonne rue que je voulais voir. Encore perdue, je tournais en rond dans les quartiers de Tokyo, je suis passée de nombreuses fois devant « Time Square » quand un Japonais m’a accostée pour savoir si je voulais prendre un verre. J’ai gentiment décliné son invitation, mais j’en ai profité pour lui demander où se trouvait la rue. Si vous vous perdez à Tokyo, n’hésitez pas à demander à n’importe qui votre chemin, même en anglais, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous aider.

J’ai continué mon chemin vers Shibuya (渋谷). Une fois arrivée, je cherchais désespérément la statue de Hachiko (grande passionnée des chiens et de cette histoire). Alors que je me trouvais à seulement 100m, Shibuya est tellement saturé de monde que je ne la voyais pas du tout. J’ai dû demander à quelqu’un qui m’a regardée un peu bizarrement. C’est drôle comme j’imaginais la statue bien plus grande ! Par contre je ne savais pas qu’Hachiko avait désormais un ami imperturbable, un chat (vivant). J’ai appris plus tard que c’était un Japonais qui y posait là son chat, ainsi que dans de nombreux points de Tokyo… Je plains son pauvre chat.

Voici la fameuse statue de Hachiko et son nouveau compagnon
La fameuse statue de Hachiko et son nouveau compagnon

Sachez aussi que si vous ne supportez pas le bruit, la foule et les lumières rapides, Shibuya n’est pas un endroit pour vous pour une longue durée ! J’ai l’impression qu’à Tokyo, le bruit est omniprésent (surtout celui des corbeaux; les corbeaux sont partout dans tout le Japon !). Entre les spots publicitaires, les annonces qui ne s’arrêtent jamais dans les stations de métro, les bruits habituels d’une capitale etc. Si, comme moi, vous n’y êtes pas habitués, vous serez certainement très fatigués à la fin de votre séjour à Tokyo (alors que ce n’est que le début!).
Ensuite,  j’avais rendez-vous avec des amies Japonaises pour manger au restaurant.  Elles m’ont montré Ebisu Garden Place (恵比寿ガーデンプレイス), un endroit important du drama Hana Yori Dango ! Comme c’était les fêtes de Noël, l’endroit était rempli de stands de nourriture de rue, et les illuminations y étaient grandioses. D’ailleurs, Tokyo de nuit durant les fêtes de Noël a une atmosphère tout à fait féerique.

Ebisu Garden Place de nuit
Ebisu Garden Place de nuit
Mes premières soba !
Mes premières soba !

 

Jour 2 – Asakusa et le Zoo d’Ueno

Rue commerçante d'Asakusa
Rue commerçante d’Asakusa, Nakamise-douri

J’ai eu la chance de visiter Tokyo avec mes amis Japonais pour cette seconde journée  (un énorme merci à Michiru, Ai, Mikiko et Haga pour tout ce qu’ils ont fait pour moi).  Voir le Japon accompagné de Japonais change complètement l’aspect des visites. Ils m’ont expliqué beaucoup de choses sur les rituels shinto ou sur l’histoire, et je pouvais bien plus comprendre ce que je voyais. Nous avons donc visité Asakusa (浅草), le quartier traditionnel, où l’on se fait accoster de toutes parts pour monter dans un pousse-pousse, a fortiori si on est étranger. Toutefois, comme cela reste assez cher, nous ne l’avons pas fait, mais ça peut être une expérience intéressante.


A Asakusa se trouve une immense rue commerçante appelée Nakamise-douri où vous pouvez trouver de tout,  et là encore, si la foule ne vous fait pas peur, vous pouvez facilem
ent écouler quelques heures !

Asakusa est principalement célèbre pour son temple bouddhiste Sensou-ji (浅草寺) et sa pagode à quatre étages. C’est la première fois que j’assistais aux rituels des Japonais dans un lieu sacré,  rituels où il vous faudra toujours donner de l’argent. Mes amis m’ont expliqué les différents rites : de la fumée s’échappe et les personnes vont respirer et s’imbiber de cette fumée, car elle apporterait chance et santé (oui, santé…). Egalement, vous pouvez aller prier sur la devanture du temple. Aussi, à hauteur de 100¥ (0.78€), vous avez une boîte en fer que vous secouez, vous faites sortir un bâtonnet où se trouve un numéro, numéro qui correspond à l’endroit où vous pouvez prendre votre papier de fortune. Je crois que les Japonais y sont attachés car quand mon amie a eu la chance «maximale », j’avais rarement vu quelqu’un d’aussi heureux. A contrario, elles se sont bien moquées de notre ami qui avait eu la chance dite « moyenne ».

Temple et pagode
Temple et pagode

A côté d’Asakusa se trouve le quartier d’Ueno (上野). Ainsi, nous nous sommes dirigés au Zoo d’Ueno (Ueno Doubutsuen上野動物園) ! Si la faim vous guette, n’hésitez pas à vous arrêter dans le snack à côté du parc dUeno (Ueno Kouen 上野公園), où se trouvent de très mignonnes pâtisseries en formes d’animaux (ça dépend peut-être des goûts, mais les pâtisseries japonaises ne valent la plupart du temps pas les françaises).

Ma pâtisserie ours !
Ma pâtisserie ours !

Ce zoo se trouve aussi dans la série Hana Yori Dango ; il m’avait par ailleurs l’air immense dans le drama, alors que finalement, il est assez basique (même si pour rejoindre l’autre moitié du zoo, vous pouvez prendre un monorail). Etant très sensible à l’importance du bien-être des animaux, ce zoo m’a franchement choquée. Entre cages très petites et animaux qui tournent en rond (donc s’ennuient), j’ai l’impression qu’ils ne font pas grand-chose pour eux, mais que c’est principalement pour exposer des bêtes. Plus tard, on m’a expliqué que c’était un zoo d’ancienne génération, et que désormais les zoos dans le reste du Japon sont bien plus préoccupés par le bien-être de leurs animaux. En tout cas le zoo commence par des pandas, qui laisse tout de suite les animaux suivants moins palpitants (je blague, mais tous les Japonais émettent en chœur des « oooh » « waaah » « kawaii » dès que celui-ci bougeait pour mon plus grand amusement).

Vue de Tokyo du zoo d'Ueno
Vue de Tokyo du zoo d’Ueno

Je conseille également de prendre le chemin dans le parc d’Ueno de nuit, où les lampes avec des reproductions d’estampes seront allumées, pour le plus bel effet.

Allée de lanternes dans le parc d'Ueno
Allée de lanternes dans le parc d’Ueno

Mon périple à Tokyo est déjà terminé, la prochaine étape sera du WWOOFing à Minamiashigara dans une ferme à cochon, à environ 2 heures de Tokyo en train !

Edit du 12 juillet 2017 : J’ai finalement réalisé des vidéos de mon périple dans ce pays ! Voici la vidéo sur Tokyo.

9 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.