L’Italie, ma nouvelle terre d’accueil que je n’aurais jamais soupçonnée. Il faut dire que les conditions ne sont pas exactement celles que nous avions prévu, bien évidemment (puisque nous arrivons en Italie début 2020). En tout et pour tout, nous passons près d’un an et demi dans ce pays.

Rome

Nous débarquons à Rome fin janvier après un séjour en Argentine, pour rendre visite aux parents et amis de Dante.

A ce moment-là, nous commençons à entendre parler de cette vilaine grippe qui fait des morts loin là-bas, en Chine. Pour l’heure, nous visitons la belle capitale de la botte.

Je dois dire que pour une ville, une capitale qui plus est, c’est une ville des plus agréables. Elle est remplie de petits recoins, des petits trésors architecturaux qui me ravissent les yeux. C’est un peu cliché, mais se perdre dans cette ville est en fait exactement ce qu’il faut faire. Même si j’admets que, de nouveau, j’avais bien sûr préparé un itinéraire. Nous marchons beaucoup ce jour.

Se trouvent sur notre liste :

  • Selon ma carte, nous passons par les thermes de Dioclétien. Nous n’avons pas dû voir ce qui y était intéressant car je ne m’en souviens pas.
  • Le Colisée, cela va de soi. Enfin, l’extérieur seulement. Je n’apprends rien à personne mais sa grandeur est très impressionnante. 
  • La fontaine de Trevi, bien évidemment assez remplie mais je dois dire que le fait d’être en hiver fait que ce n’était pas non plus dramatique. Peut-être même que cette grippe hivernale joue en notre faveur. Mais son succès est compréhensible, elle est sublimée par tout ces détails et on peut y passer un sacré bout de temps à la regarder.
  • Personnellement j’ai aimé les bords de la rivière de Tevere. Hormis peut-être la pollution…
  • Dans une recherche d’un écrin de nature et de pouvoir observer des oiseaux, nous nous rendons au parc de la villa Borghese. C’est un grand parc très ombragé et tranquille, si tranquille qu’il semble être l’asile des jeunes couples, où nous trouvons entre autres de nombreux préservatifs usagés derrière les bancs… 
  • Nous passons le plus clair de notre temps à jouer avec les goélands au Château Saint-Ange (Castel Sant’Angelo). C’est un endroit très agréable, où des joueurs de toutes sortes d’instruments ou d’artistes viennent s’exposer. Le pont est sublime et bien sûr le panorama est simplement parfait pour les photographes.
  • Nous poussons même la « balade » (à ce rythme-là, c’est plutôt une randonnée mais bon) jusqu’au Vatican. Nous n’entrons pas, mais étant donné que nous nous trouvions plutôt près, nous pensions que c’était pertinent d’y jeter un coup d’œil. Nous sommes interpellés par les nombreux SDF présents devant ce palais à la richesse quasi-indécente.

En partant de notre hôtel, nous sommes à 7 km du Vatican, aller. Il faut ajouter à cela tous les autres arrêts. Cela fait… beaucoup de kilomètres. Mais, j’ai beaucoup aimé cette visite ! Rome est rempli de petites rues charmantes.

Peut-être devrais-je expliquer le pourquoi l’Italie, si tant est qu’il y ait besoin d’un pourquoi. Mais là, en l’occurence, l’Italie n’est pas vraiment un choix puisque nous devons régler quelques affaires administratives pour Dante. Ainsi, nous ne venons pas tant pour le plaisir ou le tourisme, puis l’Europe reste tout de même très chère. Je pense que c’est la raison principale du pourquoi je mets AUTANT de temps pour écrire mes articles sur l’Italie.

Rapidement, nous nous dirigeons vers Cagli pour un workaway. Mais nous avons deux arrêts sur notre route.

L'Aquila

Bien que l’Italie ne soit pas très large, nous pensons tout de même qu’il est plus judicieux de nous arrêter à mi-chemin entre Rome et Pesaro. Après avoir regardé sur couchsurfing (avant qu’ils ne décident d’instaurer une contribution obligatoire…mais seulement pour certaines personnes apparemment puisque Dante, par exemple, n’est pas soumis à cette obligation), nous trouvons des hôtes à L’Aquila, capitale de la région de l’Abruzzo. Parfait, donc. En fait, c’est plutôt comme cela que l’arrêt à été décidé, plutôt que le “mi-chemin”.

C’est ainsi que nous rencontrons Agnieszka (qui est d’origine polonaise) et Fabio. A ce moment, ils ont recueilli quatre chiots que quelqu’un avait laissé près des poubelles. Nous passons un peu de temps avec Agnieszka à nous occuper de ces adorables petites boules de poil blanches. Avec du recul, l’abandon des chiens est un problème que j’ai trouvé récurrent en Italie.

Le soir, Agnieszka nous fait visiter la ville et nous apprend qu’elle est célèbre car détruite par plusieurs tremblements de terre, notamment un très violent en 2009 qui a fait plus de 300 morts. Lors de notre venue, de nombreux bâtiments étaient encore en réparation ou juste simplement détruits et laissés tels quels. Elle est aussi l’hôte d’un fort espagnol vraiment impressionnant, le Forte Spagnolo (amusez-vous à changer les langues, il y a une coquille rigolote).

Avant de rentrer chez eux, nous prenons un café à l’italienne : espresso, bu debout en moins d’une minute, chronomètre en main.

Nous dînons tous ensemble et nous parlons de choses plutôt profondes, c’est une soirée très intéressante. Fabio doit toutefois aller travailler et nous restons avec Agnieszka. Nous dormons dans une chambre rien qu’à nous, dans un endroit calme et confortable.

Une expérience très agréable en somme !

Pesaro avec Marjolène, le retour !

Le lendemain, Agnieszka nous emmène à l’arrêt de bus pour nous rendre vers Pesaro, où Marjolène nous attendra ; nous devions choisir entre Urbino et Pesaro, mais avons choisi cette destination.

Nous arrivons plus tôt et partons donc poser nos affaires au AirBnB que nous avons réservé. Mais Marjolène doit arriver peu après, ainsi nous partons à sa rencontre !

Nous passons une bonne partie de la journée à discuter dans le salon de notre « hôte ». Nous jouons aussi avec la Alexa de la maison, cette interface intelligente à qui on s’amuse à lui demander toutes sortes de choses telles que : « allume la lumière » ou encore des choses un peu plus compliquées comme « est-ce que Dieu existe, Alexa ? », ce qu’elle a esquivé avec brio en nous répondant « chacun pense ce qu’il veut ». Visiblement, elle a réponse à tout.

La ville de Pesaro n’a rien de glamour… enfin, je suis sévère : elle est charmante, mais on en fait très vite le tour !

Nous mangeons le soir dans un restaurant. Avec Dante, nous venons de nos voyages où nous avons l’habitude d’emmener notre bouteille d’eau partout avec nous. Grosses erreur en Italie car puisque l’eau est payante, nous n’avons pas le droit de l’avoir à notre disposition. Nous trouvons cela déjà très incorrect. Même si j’apprends plus tard que visiblement, l’eau potable en Italie est assez rare. Mais je pense que c’est une aberration, pour un pays « développé ».

Le lendemain, nous devons nous rendre à Urbino pour pouvoir aller à Cagli. Je dois avouer que je regrette notre choix de Pesaro : le peu que nous voyons d’Urbino est magnifique et semble offrir beaucoup plus de possibilités niveau tourisme. Nous nous y arrêtons et mangeons le typique Crescia sfogliata, une spécialité culinaire absolument… DELICIEUSE !!! C’est une sorte de pain qui ressemble au naan (le pain indien), fourré d’à peu près tout ce que l’on veut, nous goûtons celui au jambon et au fromage. Excellente découverte en somme !

Ah oui car je n’ai pas beaucoup parlé de la nourriture en Italie qui est pourtant très réputée. Alors, oui, les pizzas sont un vrai délice. Mais je ne suis pas une grande fan de pizza malheureusement. Mais sinon il est très facile de bien manger en Italie, la seule chose que je regrette est donc le fait que l’eau soit payante avec l’impossibilité d’avoir de l’eau du robinet mais aussi le fait que dans les restaurants nous devons payer les couverts (et avec le prix qu’ils coûtent, ils peuvent se permettre de racheter des couverts neufs à chaque fois…) mais SURTOUT, le repas est divisé donc : Primi piatti et secundi piatti, le premier plat et le second. Sauf que les deux sont au prix d’un plat ! Résultat… même si très souvent on mange bien, on mange peu pour cher.

Mais nous avons peu de temps car vite nous devons prendre notre bus.