Gwangju & Jeonju
J’ai tardé pour écrire les derniers articles. Alors, je publie non pas un, mais deux articles !
En effet, cela va « bientôt » faire un an que je suis partie, et je n’ai toujours pas fini la publication de mes articles. J’en suis désolée.
Gwangju – 광주
Suite à mes deux journées un peu folles, j’ai voulu aller à Gwangju. Je l’ai dit, comme je ne connaissais pas les endroits qui me plairaient en Corée, contrairement au Japon. Je suis allée dans les villes dont j’avais entendu parler. Le problème, c’est que j’en avais entendu parler par mes correspondants. Dont Gwangju.
J’ai rejoint Gwangju en une heure, trajet où j’ai dormi tout le long. J’avais rendez-vous avec mon hôte, Liki, chez qui je devais dormir. C’est la première fois que je faisais l’expérience du couchsurfing. Elle travaillait au Centre Culturel Asiatique et m’avait dit que je pourrais poser mes bagages à la bibliothèque. Elle finissait le travail à 18h. Je suis arrivée à 15h. La bibliothèque était fermée. J’ai essayé d’envisager de nombreuses solutions, comme visiter la ville, mais avec mes bagages, c’était impossible. Je commençais à ne plus pouvoir porter mon énorme sac (il pesait tout de même 28kg). Donc je me suis dit que je ne pourrais pas passer trois heures à tourner dans les rues avec.
J’arrivais à peine qu’une employée voyait que je cherchais quelque chose. Elle m’a donné le mot de passe de la Wi-Fi privée pour que je puisse contacter Liki. L’avantage, c’est que tout le monde parlait anglais, car ce centre était international. J’ai envoyé de nombreux messages, mais n’ai reçu aucune réponse.
Après une heure d’attente, j’ai décidé d’aller poser mes affaires dans le seul café ouvert. J’y ai commandé un lait au ginseng. Goût d’abord étrange, mais en fait très agréable ! En tout cas, il m’apportait la chaleur nécessaire, car l’hiver est très froid en Corée.
Liki m’a rejointe dans ce café. Elle m’a ensuite fait visiter la ville. Pour être tout à fait honnête, ne perdez pas votre temps à visiter Gwangju. C’est une ville vraiment banale et n’a aucun intérêt point de vue touristique.
Le seul endroit qui mérite le détour est cet immense Centre Culturel International. Liki travaillait en fait comme « hôtesse d’accueil » car il y avait une nouvelle exposition d’art contemporain sur le thème de l’Eurasie et ce qu’ils appellent « techtonik » (rien à voir avec la frénétique danse des bras de mes années collège). Elle avait réussi à m’avoir une place gratuite. Ce que je ne savais pas, c’est que l’exposition n’était pas ouverte au public encore, qu’ils étaient encore dans les préparatifs pour accueillir les visiteurs. J’ai donc pu visiter l’exposition quasiment seule, avec tous les employés pour m’expliquer les œuvres ! En plus, ça leur faisait un entraînement.
Et je dois bien admettre que si je n’avais pas eu les explications, je n’aurais pas compris grand-chose… Mais c’était tout de même très intéressant et j’en garde un très bon souvenir. J’ai pu essayer un casque de réalité virtuelle et utiliser une imprimante à poinçons où j’ai écrit une citation de Sartre sur un grand papier. La fin, un tigre et un humain se faisaient face en chantant une sorte d’opéra, m’a tout de même laissée perplexe, à tel point qu’en sortant de l’exposition, je ne savais plus très bien ce qui était réel et ce qui ne l’était pas.
Nous sommes ensuite allées dans un café, où après avoir commandé un simple smoothie, il nous a été offert un café, une barbe à papa et deux parts de gâteaux. Ça vaut le coup !
Suite à cela, un ami à elle nous a rejointes et nous sommes allés manger au restaurant du poulet frit, un plat que les Coréens adorent. Liki parlait très bien anglais, et nous nous sommes très bien entendues. C’était presque triste de se séparer. En plus, elle m’avait laissé son lit et elle dormait par terre ! Forcément, j’ai retenu une excellente impression du couchsurfing. Je retrouvais également la vie à la coréenne, que j’aime tant.
Jeonju – 전주
Cette section va être très courte. J’ai sélectionné Jeonju car elle se trouvait dans les guides touristiques. Cette ville est très connue pour le Hanok, le village traditionnel. J’ai dit « très » connue ? Cet endroit était rempli de Chinois et Coréens habillés en hanbok pour se prendre en photo dans les rues. En fait, Jeonju était bien trop touristique pour moi, et même si je dois admettre qu’en effet c’est joli, elle perd de son charme avec le monde qu’il y a. Et les commerçants poussent carrément à l’achat. Une pratique que je n’aime pas du tout, qui me donne plus envie de fuir qu’autre chose. Il faut savoir qu’en Corée, il est tout à fait possible de marchander les prix. Je suis tout bonnement nulle pour ça et je n’en ai pas l’intérêt.
Je dormais dans une guesthouse à nouveau, et le propriétaire était très accueillant. Il m’a conseillé des bons restaurants. Ainsi j’ai pu manger les deux spécialités de la ville : le Jeonju Bibimbap (전주비빔밥) & les Kal guksu (칼국수).
Voilà à peu près tout ce que j’y ai fait : marcher dans les rues, et manger. En Corée, je pense que j’y ai véritablement pris des kilos. La nourriture est tellement bonne, et de part généreuse qu’il serait difficile de faire autrement. Aussi, il n’est pas bon d’être végétarien en Corée, car ils mangent beaucoup de viandes.
Pour mon dernier article, je réunirai Daejeon, Suwon & Seoul, car dans mon voyage, les trois villes sont liées.
Un commentaire
Jauralde
Je suis contente que tu aies continué ton récit de voyage. J’ai même salivé à la vue de tous ces plats inconnus mais très appétissants. J’ai admiré les chiens, j’ai eu envie de les caresser tant il semble doux, laineux et intelligents. Tes rencontres m’ont rappelé mes aventures de jeunesse quand je partais en Espagne et au Portugal, il y a bien longtemps de cela….J’attends la suite et merci pour ces moments de plaisir.